Vous trouverez en suivant le lien le compte rendu de la réunion de lancement de l'association
Réunion de présentation de l’association les Hameaux de Cressensac
28 janvier 2010
Maison des associations à Cressensac.
Le 28 janvier 2010, s’est tenu à la maison des associations de Cressensac, la première réunion de présentation de l’association « les hameaux de Cressensac », devant une vingtaine de personnes.
Créée à la fin de l ‘année 2010, l’association, déclarée le 1er décembre 2009 à la sous préfecture de Gourdon (Publication au Journal Officiel de la république française du 1ç décembre 2009) a pour but :
« (..) La promotion et le développement des hameaux de la commune de Cressensac, dans le département du Lot.
A cette fin, l'association se donne pour objectif, avec la participation des habitants, la valorisation et la conservation des patrimoines bâtis et naturels, la préservation des espaces ruraux, la protection des atouts naturels et de leur biodiversité, le développement de la qualité de vie, et plus largement, la revitalisation des hameaux de la commune de Cressensac, en s’appuyant sur la participation de leurs habitants.
Elle a vocation a devenir un acteur d’un développement local durable, et un interlocuteur de l'ensemble des pouvoirs publics dans les débats et les concertations sur les enjeux de développement et d'aménagement, ayant un effet direct ou indirect sur les hameaux, territoires essentiels a la cohésion de la commune de Cressensac.
A cette fin, elle pourra intervenir sur les différents thèmes qui concernent son objet social, tels que les documents d'urbanisme ou d’aménagement (plan local d’urbanisme, schéma de cohérence territoriale, projets de zones etc..), les infrastructures, les réseaux, la préservation de l'environnement, et, plus généralement, tout sujet de nature a avoir des impacts économiques, écologiques ou sociaux sur les hameaux. » (Article 2 des statuts).
Un bureau a été constitué : Vincent Delbos a été nommé président, Daniel Perez, secrétaire, et Denis Lagorse, trésorier.
La réunion avait pour but d’exposer les constats qui en ont fondé la constitution, de préciser les objectifs poursuivis et la méthode d’action envisagée, enfin de laisser une large place au débat avec les participants.
1 Les constats.
L’association s’est créée autour de quelques constats qui nous réunissent
- Tout d’abord, la commune est un territoire en mutations, en raison notamment de son enserrement dans de multiples infrastructures, l’A20, l’aéroport, la future zone d’activité, le projet de route de désenclavement du bassin de Biars. D’un point de vue historique, tout le monde a en mémoire des hameaux qui ont disparu, d’autres qui ont connu une véritable renaissance. On pense aux Sabatiers, un hameau littéralement explosé par l’A20.
Ces mutations entrainent des traumatismes forts sur le territoire. Le risque majeur est celui de la perte de notre identité.
- D’un point de vue d’aménagement, la force de la commune ce sont les liens économiques, écologiques, sociaux qui existent entre le bourg et ses hameaux, qui assurent une véritable continuité territoriale :
Le bourg doit être conforté pour être un véritable pôle de vie ;
les hameaux, signe fort de l’habitat en Quercy, sont un vecteur essentiel de l’identité communale, pour au moins une raison : leur rôle dans l’entretien des paysages et de la nature.
- Le développement de la commune c’est l’affaire de tous et la participation aux
affaires publiques, un enjeu démocratique essentiel.
Ce sont ces raisons qui ont conduit à la création de cette association, qui veut se positionner comme un partenaire des pouvoirs publics.
En quelques mots : protéger ce qui doit l’être dans les hameaux, promouvoir la vie et l’animation de villages, informer.
2 Les objectifs.
Deux objectifs majeurs ont été déterminés :
- d’une part, animer un débat public sur les enjeux de développement de notre territoire, en montrant la place déterminante et le rôle des hameaux ;
- d’autre part, être acteur et force de proposition dans les débats à venir qui vont structurer le développement de la commune pour les années à venir.
Animer un débat public, c’est tout à la fois informer de manière contradictoire et transparente à partir d’une expertise donner les outils pour comprendre les enjeux, pour définir des orientations collectives.
Etre force de proposition suppose d’établir un dialogue constructif avec la municipalité. Un entretien avec le maire est prévu à ce sujet dans les prochains jours.
3 La méthode de l ‘association.
La méthode tient en une formule : allier débat et actions concrètes. Il s’agit de donner du corps à la concertation participative.
Pour cela, il faut disposer d’une information et d’une expertise qui permette de jouer un rôle. Des contacts sont en cours avec des instituts d’urbanisme et des universités à cette fin.
Dans les semaines qui viennent, un débat devrait être organisé avec des intervenants associatifs qui ont des responsabilités dans le domaine de l’aménagement ou du développement durable.
Concrètement, plusieurs échéances exigent que l’association joue un rôle opérationnel :
a) Sur les documents d’urbanisme :
- le PLU, pour lequel un registre est ouvert en mairie sur lequel chacun peut faire valoir des observations, mais où l’association a le désir d’inscrire une observation collective, soucieux de faire prendre en compte la réalité des hameaux dans le document central de planification ;
- il y a aussi le schéma de cohérence territorial (SCOT) de l’agglomération de Brive, avec des sujets forts sur les transports, et dans lequel nous devons exprimer la volonté de ne pas devenir une zone dortoir ;
b) sur les autres questions de développement :
- avec l’ouverture de l’aéroport, la question du bruit sera à l’ordre du jour, et là aussi, des actions devront être envisagées ;
- à moyen terme, d’autres sujets devront être discutés : la zone d’activité, avec ce qu’implique la suppression de la taxe professionnelle, qui doit conduire à une révision de la stratégie de la zone, et la nécessité d’attirer des entreprise à forte valeur ajoutée ;
- à moyen terme aussi, la route de désenclavement du bassin de Biars, où la commune se trouve prise en étau, entre une augmentation des excessive des nuisances et un bénéfice nul.
4 Débat et discussions.
Du débat, il ressort également que la place des agriculteurs dans la commune, de soixante cinq il ya une quinzaine d’années à une dizaine aujourd’hui mérite d’être débattue, pour être renforcée et confortée.
De même que la question de l’eau est un sujet qui doit faire l’objet d’un examen complet
Plus généralement, les réseaux suscitent une discussion : leur développement, mais aussi leur entretien sont la clé de la survie et du développement des hameaux.
Un large consensus s’est finalement dégagé autour de la nécessité de disposer d’une information large et complète sur les processus en cours, qu’il s’agisse des documents d’urbanisme mais aussi des enjeux majeurs d’aménagement (le futur écoquartier a été cité). L’association doit être en position de proposer pour progresser ensemble.
Les ressources de l’association sont modestes (la cotisation est de 10 euros par an), mais ses ambitions sont grandes : faire reconnaître les hameaux de Cressensac comme des territoires structurants du développement de la commune.
Une prochaine réunion sera tenue pour débattre d’un programme de travail pour 2010 avec les participants.
Pour l’association
Vincent Delbos, président
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