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mardi 6 mars 2012

Communiqué de la coordination « Voies du Bon Sens » du 05/03/2012

La route : Les Voies du bon sens réagissent vigoureusement: La lettre dite d'information n°5 des conseils généraux n'est pas acceptable et ne tient aucun compte des volontés des populations, des industriels et des associations.
Communiqué de la coordination « Voies du Bon Sens » du 05/03/2012 : Communiqué de la coordination « Voies du Bon Sens » du 05/03/2012
La lettre n°5 « Lot-Corrèze » « Voie d’avenir » signée des conseils généraux du Lot et de la Corrèze sonne la fin des illusions, le retour à la case départ : la solution préconisée début novembre 2011 par M. Gervoson, PDG d’Andros, était sans doute trop raisonnable, trop claire et nette, trop conforme au Grenelle de l’environnement. Comme nous l’avions envisagé dès le départ, les associations de défense de l’environnement ont eu grand tort de se réjouir trop vite : la solution applaudie par différents partenaires était bien la mieux adaptée aux problèmes de « désenclavement » ; elle vient d’être négligemment écartée par nos élus. Au terme de quelles obscures tractations, ce brutal revirement s’est-il produit alors que le président d’Andros semblait avoir abandonné l’exigence d’une voie routière unique s’il disposait d’un sillon ferroviaire approprié ?

La solution du rail ne fait maintenant plus l’objet que d’une parenthèse noyée dans l’éditorial massif intitulé : « Conduire le projet (routier) à son terme » ; il y est écrit que l’option ferroviaire est l’objet d’une « réflexion », et les deux collectivités départementales rejettent toute réalisation sur les deux régions concernées, seules compétentes. Cet aveuglement à poursuivre un projet déraisonnable nous stupéfie à l’heure où tous les conseils généraux annulent ou revoient à la baisse tous les dossiers d’infrastructures routières afin de suppléer à toutes les urgences sociales en cette période de crise. L’abandon de la liaison par fer emporte plusieurs conséquences que nous dénonçons avec la plus grande vigueur :
1- Poursuite d’études longues et coûteuses : quatre cabinets d’études sont désormais financés, dont les coûts s’ajoutent aux rémunérations considérables déjà consenties à des groupements d’experts et d’animateurs en tous genres. Nous exigeons de connaître le montant de ces nouvelles dépenses.
2- Le choix d’une « Voie d’avenir » nouvelle et unique (et non pas l’amélioration de l’existant, comme s’y était rallié M. Gervoson lui-même) éclipse définitivement toute solution ferroviaire. Il ne peut y avoir deux solutions de grande ampleur et on choisit la moins durable, la plus dommageable pour l’économie et l’environnement.. La lettre n°5 évoque des déplacements passés au peigne fin. Mais seul le déplacement par la route est examiné (de manière partielle), occultant totalement la nécessité d’un trafic voyageurs entre Brive et Biars. De plus, aucun résultat chiffré de cette enquête partielle n’est proposé dans cette nouvelle lettre. Nous demandons qu’un examen sérieux des perspectives de trafic selon TOUS LES MODES (routiers et ferroviaires) soit conduit par les services des conseils généraux dont c’est l’une des missions.
3- Le choix d’une « Voie d’avenir » contredit radicalement les prises de position les plus récentes par voie de presse (Entreprendre n° 164, après les quotidiens régionaux) en faveur du fret ferroviaire. Ce brouillage rend illisible la politique de nos élus et incompréhensible leur obstination aux yeux des électeurs.

Certains élus ont déjà fait les frais de cette absence d’écoute et de concertation, et pourtant ils récidivent.
Nous rappelons qu’un recours pour excès de pouvoir est actuellement devant le tribunal administratif de Toulouse contre la délibération du conseil général du Lot du 22 octobre 2010.
Il n’est plus possible de continuer de se moquer des dépenses induites, qui pèseront lourdement au final sur les budgets des citoyens par une hausse inéluctable des impôts locaux auquel conduisent inévitablement des choix délétères. Il n’est plus possible de prendre pour quantité négligeable les avis des associations directement concernées sur les territoires. Devant cette attitude de mépris la vigilance des associations regroupées au sein de la coordination« Voix du Bon Sens » est accrue.



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